Te Peretiteni vahine nō te CESEC

E mā'itihia te Peretiteni vahine nō te hō'ē roara'a e 2 matahiti 'e, e nehehenehe e fa'a'āpī i tā na peretitenira'a.

E ti'a tāmau o ia nō te pū manafa'atere 'e, e ha'apa'o o ia i tō na tere-maita'i-ra'a.


E peretiteni o ia i te mau 'ohipa a te 'āpo'ora'a mero hope 'e a te piha fa'atere rahi, o tā na e ha'apa'o i te fa'a'ohipara'a o te mau fa'aotira'a. 


O o ia te fa'aue o te tāpura faufa'a a te CESEC 'e te ha'apa'o i te ti'a'aura'a a te mau rave 'ohipa a te hau i tonohia i te Pū manafa'atere rā.

 

E mero 'aifaroti'a o ia nō te mau tōmite ato'a.

Présidente
Voltina ROOMATAAROA-DAUPHIN
Peretiteni vahine nō te 'Āpo'ora'a Mātutu, Ti'arau E Matau'i nō Pōrīnetia farāni (élue le 4 octobre 2023)

Née le 31 octobre 1952, à Moera'i, à Rurutu. Voltina est la sixième d'une fratrie de dix enfants. Femme volontaire, elle a su maintenir un équilibre entre ses activités professionnelles et associatives, tout en assurant la stabilité d'une famille unie. D'une humeur toujours égale, elle est reconnue pour son franc-parler et son jugement empreint de sagesse. 

 

C’est après des études à Montpellier, que Voltina revient en Polynésie en 1981 avec une maîtrise d’histoire et devient enseignante. En 1985, elle intègre le Service de la Traduction et de l'interprétariat, dont elle devient la cheffe de service en février 1988. 

 

Durant 29 années, elle assure non seulement la direction de ce service, mais également une grande partie de l’activité de traduction jusqu'à son départ à la retraite, en octobre 2017. En parallèle, son insatiable soif de connaissances la mène une fois de plus dans les amphithéâtres de l'université pour obtenir en 1994 une Licence de Reo Mā'ohi, puis en 1999, un Diplôme d'Études Approfondies Sociétés et cultures dans le Pacifique insulaire.

 

Enseignante-vacataire à l’Université de la Polynésie française de 1994 à 2001, elle est élue membre de l’Académie Tahitienne en 2002. C’est ainsi que Voltina contribue à la vie de cette institution en participant aux travaux sur la langue, en animant des émissions télévisées et des ateliers de contes pour enfants, afin de promouvoir le Reo Tahiti. Également médaillée d'argent en chant du Conservatoire artistique, Voltina participe aux arts traditionnels par l'écriture de thèmes, textes, chants, ’orero, pour plusieurs groupes de danse au Heiva i Tahiti et au Hura Tapairu.

 

Pour son engagement au service de la langue et de la culture polynésienne, Voltina est élevée au rang de Chevalier de l’Ordre de Tahiti Nui le 29 juin 2018. 

 

Membre issu du collège du développement, le 4 octobre 2023, Voltina Roomataaroa-Dauphin, devient la deuxième femme Présidente du CESEC aprèsRaymonde Raoulx (2007-2011).

 

« Je n’avais jamais ambitionné d’être là. J’ai travaillé toute ma vie en face, au service de la Traduction et de l’Interprétariat du Pays et à l’Académie tahitienne. Diriger les instances du pays n’a jamais été dans mes objectifs. »

 

À la fois humble et consciente des responsabilités qui lui ont été conférées, depuis le début de sa mandature, Voltina reste déterminée et assigne un point d’honneur à la justice sociale et à la place des langues vernaculaires au sein de la société polynésienne. 

 

Désormais, les membres du Conseil économique, social, environnemental et culturel de la Polynésie française peuvent compter sur sa résilience et sa détermination lorsque la 4e institution du pays est appelée à rendre son avis sur des textes qui régissent notre pays.

 

« Je ne m’imagine pas d’obstacles, j’avance, je regarde, j’observe et quand viendront les difficultés, j’agirai. »

Te parau a te Peretiteni vahine

IAORANA i te aroha o tō tātou Atua Mana Hope

A FĀRI’I MAI i te tāpa’o fa’atura

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O TAHITI NUI I TE AVEAVE RAU,

Tahiti Nui la grande, Tahiti Nui la célèbre, au milles tentacules et aspirations

 

O MĀ’OHI NUI I TE A’A RAU I NI’A I TE MOANA O HIVA,

Mā’ohi nui la grande, aux mille racines et pouvoirs, sur le grand océan 

O Hiva.

 

Sur ce bateau MĀ’OHI NUI I TE A’A RAU, nous venons d’embarquer et nous allons faire la traversée ensemble avec les décideurs de la société civile et les forces vives de notre Pays.

 

La diversité des horizons qui nous composent, forme un creuset de dialogue et de concertation unique en son genre, où se forge progressivement le consensus.

 

Que seraient les richesses de notre Pays sans les femmes et les hommes qui œuvrent pour la vie économique, sociale et culturelle : les entrepreneurs, les salariés, les acteurs de la vie sociale, de protection de l’environnement et les représentants des archipels ?

 

Les défis que nous devons relever sont nombreux, en matière de création de richesse, de partage des ressources, de préservation de l’environnement, d’éducation, d’agriculture, de pêche, d’artisanat et encore bien d’autres.

 

A travers ses travaux, le CESEC irrigue les réflexions et formule des avis pour éclairer les décisions publiques, en tenant compte des réalités vivantes et des attentes des acteurs de terrains, formant ainsi le tissu de notre société.

 

Je suis particulièrement sensible à la place attribuée aux langues de notre Pays, aux traditions et aux savoirs ancestraux. Notre attachement à nos traditions et nos valeurs, est un flambeau qui doit toujours nous éclairer pour regarder l’avenir. 

 

Servir l’intérêt de toutes et tous, dans nos différences et nos divergences, est la bannière que j’ai à cœur de porter.

 

Construisons ensemble ce Pays et restons empreints de nos valeurs de respect, de dignité et de fraternité. Le CESEC continuera donc de faire entendre sa voix en restant un des partenaire utile et privilégié des institutions de la Polynésie française.

 

FA’AITOITO ‘AMUI ANA’E I ROTO I TO TATOU TERE.

E IA HA’AMAITA’I MAI TE ATUA MANA HOPE I TĀ TĀTOU ‘OHIPA.

 

’ENA ’OUTOU, ’ENA ’OUTOU.