Te Peretiteni vahine nō te CESEC

E mā'itihia te Peretiteni vahine nō te hō'ē roara'a e 2 matahiti 'e, e nehehenehe e fa'a'āpī i tā na peretitenira'a.

E ti'a tāmau o ia nō te pū manafa'atere 'e, e ha'apa'o o ia i tō na tere-maita'i-ra'a.


E peretiteni o ia i te mau 'ohipa a te 'āpo'ora'a mero hope 'e a te piha fa'atere rahi, o tā na e ha'apa'o i te fa'a'ohipara'a o te mau fa'aotira'a. 


O o ia te fa'aue o te tāpura faufa'a a te CESEC 'e te ha'apa'o i te ti'a'aura'a a te mau rave 'ohipa a te hau i tonohia i te Pū manafa'atere rā.

 

E mero 'aifaroti'a o ia nō te mau tōmite ato'a.

Présidente
Voltina ROOMATAAROA-DAUPHIN
Peretiteni vahine nō te 'Āpo'ora'a Mātutu, Ti'arau E Matau'i nō Pōrīnetia farāni (élue le 4 octobre 2023)
31ᵉ Présidente du CESEC de la Polynésie française et 3ᵉ femme à occuper ces fonctions,

Madame Maiana BAMBRIDGE est une figure reconnue du monde socio-institutionnel polynésien, portée par une conviction forte : « servir le Pays ». Son parcours, jalonné de responsabilités diversifiées, témoigne d’un engagement constant au service de la cohésion sociale, de l’équité et de la solidarité.

 

Parcours professionnel et formation

 

Originaire d’une famille marquée par l’action publique — inspirée notamment par l’engagement de son grand-père Antony BAMBRIDGE et de son père Rudy — Maiana s’est naturellement tournée vers une vocation de service. Après des études de droit à Paris, elle a commencé sa carrière comme clerc de notaire à Papeete, puis rejoint l’administration des Affaires des terres, où elle approfondit ses connaissances en matière de généalogie, de foncier et de lien entre les familles et leurs terres.

Son engagement dans le social s’est révélé dès 1987 lorsqu’elle devient directrice de cabinet au ministère des Affaires sociales, sous la direction de Huguette Hong Kiou. C’est là qu’elle affine sa vision du service public : trouver des solutions concrètes aux défis sociaux et travailler en concertation.
Par la suite, elle occupe des postes à forts enjeux :

  • Secrétaire générale du CESC pendant six années, structure où la société civile exprime ses propositions,
  • Directrice de la CPS, où elle participe à la mise en œuvre de la Protection sociale généralisée, à l’extension des spécialités hospitalières et à l’organisation des évacuations sanitaires,
  • Inspectrice générale de l’administration, renforçant sa compréhension du fonctionnement des services publics,
  • Directrice de l’Office Public de l’Habitat (OPH), incarnant la volonté d’apporter des réponses innovantes à la crise du logement social,
  • Interventions au sein de la DPAM (Affaires maritimes), au sein de cabinets ministériels et aux côtés de Présidents du Pays, ainsi qu’auprès de ministres dans les secteurs de la Santé et de la Solidarité.

     

Engagement associatif et responsabilités civiles

 

Parallèlement à ses fonctions publiques, Maiana BAMBRIDGE s’implique profondément dans le tissu associatif du Fenua. Elle est à l’origine ou à la tête de plusieurs structures sociales :

  • Te Aho Nui, foyer d’accueil en urgence pour enfants placés, depuis 1994,
  • Village d’enfants SOS Papara, pour l’accompagnement des fratries en situation de vulnérabilité,
  • Le Foyer d’Actions Éducatives de l’association Te Pare, pour les adolescents en difficulté,
  • La Croix-Rouge de Tahiti, dans laquelle sa fille Maeva perpétue l’engagement familial.
  • Te Torea pour l’accompagnement des sans domiciles fixes
  • L’UAPED Unité d’Accueil Pédiatrique des Enfants en Danger créée avec La Voix de l’Enfant

Ce sont ces engagements sociaux et cette capacité à fédérer les énergies qui font de Maiana BAMBRIDGE une personnalité reconnue, respectée et sollicitée dans les cercles institutionnels et associatifs.

 

Vision & mandat à la présidence du CESEC

 

Élue le 3 octobre 2025, Maiana BAMBRIDGE prend la présidence du CESEC avec la volonté de rendre l’institution plus accessible, plus visible et plus connectée aux défis réels de la population.
Elle considère le CESEC comme une “maison du dialogue” : un lieu neutre, rassembleur, où les voix de la société civile peuvent être transformées en propositions éclairées.
Ses priorités :

  • Une transformation économique plus résiliente, favorisant l’innovation locale et la diversification,
  • Une justice sociale renforcée, luttant contre les inégalités, la précarité des jeunes, la fragilité des familles,
  • Une protection écologique vigoureuse, consciente de la fragilité du territoire et de l’urgence climatique,
  • Une valorisation culturelle et identitaire, afin que chaque Polynésienne et chaque Polynésien puisse s’épanouir dans sa singularité.

Son mandat incarne l’espoir d’un CESEC acteur, engagé, ancré dans la réalité du Fenua et audacieux dans ses propositions.ur, engagé, ancré dans la réalité du Fenua et audacieux dans ses propositions.

Te parau a te Peretiteni vahine

IAORANA i te aroha o tō tātou Atua Mana Hope

A FĀRI’I MAI i te tāpa’o fa’atura

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O TAHITI NUI I TE AVEAVE RAU,

Tahiti Nui la grande, Tahiti Nui la célèbre, au milles tentacules et aspirations

 

O MĀ’OHI NUI I TE A’A RAU I NI’A I TE MOANA O HIVA,

Mā’ohi nui la grande, aux mille racines et pouvoirs, sur le grand océan 

O Hiva.

 

Sur ce bateau MĀ’OHI NUI I TE A’A RAU, nous venons d’embarquer et nous allons faire la traversée ensemble avec les décideurs de la société civile et les forces vives de notre Pays.

 

La diversité des horizons qui nous composent, forme un creuset de dialogue et de concertation unique en son genre, où se forge progressivement le consensus.

 

Que seraient les richesses de notre Pays sans les femmes et les hommes qui œuvrent pour la vie économique, sociale et culturelle : les entrepreneurs, les salariés, les acteurs de la vie sociale, de protection de l’environnement et les représentants des archipels ?

 

Les défis que nous devons relever sont nombreux, en matière de création de richesse, de partage des ressources, de préservation de l’environnement, d’éducation, d’agriculture, de pêche, d’artisanat et encore bien d’autres.

 

A travers ses travaux, le CESEC irrigue les réflexions et formule des avis pour éclairer les décisions publiques, en tenant compte des réalités vivantes et des attentes des acteurs de terrains, formant ainsi le tissu de notre société.

 

Je suis particulièrement sensible à la place attribuée aux langues de notre Pays, aux traditions et aux savoirs ancestraux. Notre attachement à nos traditions et nos valeurs, est un flambeau qui doit toujours nous éclairer pour regarder l’avenir. 

 

Servir l’intérêt de toutes et tous, dans nos différences et nos divergences, est la bannière que j’ai à cœur de porter.

 

Construisons ensemble ce Pays et restons empreints de nos valeurs de respect, de dignité et de fraternité. Le CESEC continuera donc de faire entendre sa voix en restant un des partenaire utile et privilégié des institutions de la Polynésie française.

 

FA’AITOITO ‘AMUI ANA’E I ROTO I TO TATOU TERE.

E IA HA’AMAITA’I MAI TE ATUA MANA HOPE I TĀ TĀTOU ‘OHIPA.

 

’ENA ’OUTOU, ’ENA ’OUTOU.